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Extinction de l'éclairage public

En octobre, Orbe éteint ses lumières

Du 1er au 31 octobre 2021, une phase test d’extinction de l’éclairage public sera menée de minuit à 5h00 du matin dans certains quartiers de la Ville d’Orbe. En tout, ce sont près de 250 luminaires qui seront éteints durant cette période.

Conduite conjointement par les Services techniques et l’Office de la durabilité, cette action vise à lutter contre la pollution lumineuse et à favoriser la qualité de vie en ville. Ce test « grandeur nature » d’un mois, couplé à l’avis des citoyens et acteurs d’Orbe qui pourront s’exprimer au travers d’un questionnaire, contribuera à enrichir la réflexion actuelle des autorités autour de l’extinction de l’éclairage public.

Encouragé par la Municipalité, ce projet s’inscrit pleinement dans la politique de développement durable de la Ville, labellisée Cité de l’énergie.

 

Urbigènes, participez à la démarche !

La Commune vous encourage vivement à prendre part à la démarche et à vivre cette expérience !

Elle vous invite à :

  • donner votre avis en complétant le questionnaire
  pour faire part de votre ressenti et de vos éventuelles propositions d’améliorations. L’objectif étant de prolonger durablement cette action, il est important que chacun.e d’entre vous prenne part à la réflexion autour de sa mise en œuvre.

                                       Questionnaire en ligne

  • participer aux animations gratuites
(conférence, activités ludiques et balades tous publics) qui accompagneront la phase de test, dans l’objectif d’enrichir votre expérience et de sensibiliser à la problématique de la pollution lumineuse.
pdfProgramme des activités

Les activités sont terminées, merci pour votre participation !

  • limiter votre éclairage extérieur non nécessaire

Commerçants et entreprises, la Commune d’Orbe vous encourage vous aussi à participer à cette action et à éteindre vos vitrines et enseignes durant le mois d’octobre.

 

Les quartiers et les routes concernés

Les quartiers concernés sont figurés en bleu sur la carte et les routes en orange. Il s’agit des secteurs suivants :  

1. pdfPlamont, Suchet et Ecoliers / 2. pdfMagnenette, Dame, Signal, Covets, Levant / 3. pdfVaux / 4. pdfGranges-St-Germain / 5. pdfFleurs-de-Lys, Champ-Bornu, Colonnes, Vignes Sud et Mailles / 6. pdfEtraz et Longeraie / 7. pdfZI Les Ducats / 8. pdfZI Les Taborneires / 9. pdfRoute de Chavornay / 10. pdfRoute de Montcherand

 

plan extinction 10.2021sans texte 003

 

Les secteurs en bleu, sélectionnés pour des raisons pratiques et de sécurité, sont des zones où il n’y a pas de passages piétons ce qui facilite l’extinction de l’éclairage. En effet, les zones avec passages piétons sont soumises à une réglementation spécifique de sécurité qui oblige un éclairage minimum au niveau du passage. C’est pour ces raisons légales que les tronçons de route qui entrent dans cette démarche d’extinction de l’éclairage public ne seront pas éteints dans leur intégralité.

 

Pourquoi cette démarche ?

Définie comme un excès de production lumineuse extérieure d’origine humaine, la pollution lumineuse est une forme reconnue de pollution environnementale. La lutte pour réduire ses effets néfastes a plusieurs objectifs :

1. La protection de la biodiversité

La pollution lumineuse a de nombreuses conséquences sur la biodiversité animale et végétale. En ce qui concerne les animaux nocturnes, la lumière vient perturber leur déplacement, car elle forme un mur immatériel infranchissable. Ainsi, elle morcèle leur territoire en de petits îlots, ce qui impacte leur comportement, notamment dans leur reproduction et leur façon de se nourrir.

La menace est également importante pour les oiseaux migrateurs. Ces derniers ne parviennent plus à s’orienter grâce aux étoiles par la faute des halos lumineux autour des villes. Ils sont attirés par les lumières artificielles qui deviennent alors des pièges mortels pour eux. C’est également le cas pour les rapaces nocturnes.

Les insectes nocturnes sont aussi des victimes importantes de la pollution lumineuse. En effet, ces derniers sont attirés par les lumières artificielles et restent prisonniers des sources lumineuses, meurent d’épuisement, se brûlent aux lampes ou alors deviennent des proies faciles pour leurs prédateurs. Les amphibiens peuvent également être attirés par les émissions lumineuses et se trouver à la merci de leurs prédateurs. 

En plus de perturber le comportement des animaux, la pollution lumineuse a également un impact sur la croissance de la végétation. Les périodes d’obscurité sont nécessaires aux plantes afin de ne pas modifier leur rythme biologique. Le risque de la luminosité continue peut, par exemple, engendrer une floraison prématurée qui rend les plantes plus vulnérables au gel.

Eteindre l’éclairage public permet donc de rendre à la faune et la flore leur écosystème naturel et ainsi les préserver.

2. La préservation de la santé humaine

La lumière artificielle excessive, qui entre dans les habitations, engendre également des effets néfastes pour l’organisme et la santé humaine. Ce sont notamment des troubles du sommeil provoqués par cette lumière qui viennent dérégler notre cycle biologique calqué sur 24 heures. Sur le long terme, la pollution lumineuse est suspectée d'altérer le système hormonal et la sécrétion de mélatonine, qui affecte le sommeil, la libido, le vieillissement et qui peut accroître le risque de dépression et de cancer.  De ce fait, l’extinction de l’éclairage public a pour objectif de prévenir les troubles pouvant apparaitre chez l’être humain et ainsi de préserver sa santé.

3. La réduction de l’impact énergétique

Adapter l’éclairage aux besoins, par une diminution ou une extinction, permet tout naturellement de réduire la consommation inutile d’électricité et de réaliser ainsi des économies d’énergie conséquentes sur l’année. Si les quartiers de la phase test d’extinction étaient éteints toute l’année, nous pourrions économiser environ 35'000 kWh, soit une économie financière de plus de CHF 4'100.- . Par cette démarche, la Commune peut contribuer à atteindre les objectifs de réduction de l’éclairage public qu’elle s’est fixés dans le cadre de sa politique énergétique et qui visent une diminution à 8MWh/an/km de rue éclairée.

4. Et la sécurité dans tout ça ?

Bien souvent, l’éclairage nous donne un sentiment de sécurité, mais il n’est pas démontré qu’il augmente celui-ci dans la réalité. Dans les villes et les villages qui éteignent leur éclairage public la nuit, on n’a pas constaté d'augmentation de la criminalité ou du nombre d’accidents.

De plus, dans certains cas, un éclairage inadéquat peut avoir l’effet inverse, en devenant éblouissant et en empêchant les piétons ou même les automobilistes de bien distinguer leur environnement.

 

Pour aller plus loin (liens utiles)

  • Le site Darksky développe la question des impacts de la pollution lumineuse et propose de nombreuses informations sur le sujet.
  • Le quotidien « 24heures » consacre un article à la Commune de Val-de-Ruz qui a entrepris et pérennisé une démarche d’extinction de l’éclairage public dans tous les villages de la Commune depuis 2020.
  • Le site de la Nuit est belle regroupe de nombreuses informations sur la thématique de la pollution lumineuse.
  • Le dossier très complet du Canton du Valais La lumière nuit sur la pollution lumineuse.
  • La bibliothèque de la région d'Orbe a préparé pdfune sélection de livres sur les thématiques de la nuit et plus généralement de la préservation de la biodiversité.
  • La présentation PowerPoint de la conférence du 13 octobre 2021 du CCO-Vaud sur les chauves-souris. pdfPower Point

 

Pour toutes informations

Services techniques
Tél. 024 442 92 40
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Archives communales

Les Archives de la ville d’Orbe abritent un patrimoine unique pour l’histoire locale. A la disposition du public, de l’administration et des historiens, les Archives communales sont une référence incontournable pour l’étude de la ville, des urbigènes et de leurs institutions politiques, économiques et sociales.

Les documents conservés couvrent la période de 1296 à nos jours.

L’archiviste, Tamara Katz, vous renseigne et vous accompagne dans vos recherches sur rendez-vous.

Contact
Tamara Katz
Tél. : 024 442 92 52
email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


 Plaque de laiton de 1773 et parchemin de 1819 contenus dans la capsule temporelle du Temple et descendus de l’épi faîtier lors des travaux de rénovation du Temple d’Orbe en 2022.

   Plaque                 Parchemin

 

Les Archives communales ont aussi besoin de vous !

Vous pouvez aider les Archives de la ville d’Orbe à faire connaître et protéger les documents liés à l’histoire d’Orbe et sa région en nous signalant leur existence, en nous permettant de prendre connaissance des archives que vous possédez et finalement, le cas échéant, en nous les confiant.

Elles peuvent être celles d’une fondation, d’une association, d’un parti ou d’un mouvement politique, d’un syndicat ou d’un collectif, d’une église ou d’un groupe religieux, d’une entreprise, d’une famille ou d’une personne privée.

Nous évaluons leur intérêt pour les Archives communales d’Orbe. Selon les cas nous pouvons accueillir tout ou une partie du fonds ou encore prendre un rôle de conseil en vous orientant vers d’autres institutions patrimoniales

 

 

Annuaire communal

 

Greffe municipal

Tél. 024 442 92 20
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Administration générale, secrétariat de la Municipalité, location de salles, manifestations, ...

 

Contrôle des habitants

Tél: 024 442 92 22
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Bureau des étrangers, permis de séjour, permis de travail, cartes d'identité, naturalisations, changements d'adresse,...

 

Constructions / Urbanisme / Patrimoine

Tél. 024 442 92 15
Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pages du site internet

 

Annoncer une séparation de fait ou légale

Les couples mariés peuvent décider de vivre séparément sans pour autant débuter les démarches de divorce. Cette séparation doit être annoncée auprès du Contrôle des habitants afin qu’elle soit communiquée aux administrations intéressées.

En Suisse, les couples mariés peuvent décider de se séparer, tout en souhaitant éviter le divorce. Des alternatives au divorce existent afin de laisser le temps de la réflexion aux époux. Cette séparation doit être enregistrée auprès du Contrôle des habitants.

Changement d'adresse et/ou départ de la commune
En cas de séparation, le changement d'adresse ou le départ de la commune doit impérativement être annoncé au Contrôle des habitants. Les démarches à entreprendre sont disponibles sur les pages Changement d'adresse et Départs de la commune.

POUR QUI ?

Époux urbigènes souhaitant faire enregistrer une séparation.

PROCESSUS

Tant la séparation de fait que la séparation légale doivent être annoncées auprès du Contrôle des habitants. Le processus est le suivant:

  • remplir le formulaire (PDF)
  • un des conjoints (les deux si la séparation se fait d’un commun accord) annonce la séparation de fait ou légale ainsi que le changement d’adresse ou le départ de la commune au Contrôle des habitants lors d’une venue au guichet
  • le Contrôle des habitants enregistre la séparation dans le registre des habitants et en avise les administrations intéressées
  • dans le cas où la déclaration a été faite par un seul conjoint, le Contrôle des habitants informe l’autre conjoint de l’enregistrement de la séparation dans le registre par le biais d’un courrier informatif
  • s’il y a reprise de la vie commune, les époux informent le Contrôle des habitants afin que celle-ci soit enregistrée

DOCUMENTS A FOURNIR

  • formulaire d’annonce (PDF) dûment complété et signé. Le formulaire doit être complété par les deux parties si la séparation se fait d’un commun accord
  • carte d’identité ou passeport
  • permis de séjour ou d’établissement
  • mesures protectrices de l’union conjugale (MPUC) prononcées par le Tribunal ou convention ratifiée par une instance judiciaire s’il s’agit d’une séparation légale

Séparation de fait ou légale, quelles différences?

Les époux peuvent décider de vivre séparément, sans pour autant porter leur séparation devant une instance judiciaire. Il s’agit dans ce cas d’une séparation de fait, qui n’a d’effet ni sur le régime matrimonial, ni sur l’autorité parentale. En revanche, elle entraîne des conséquences fiscales (à lire sous le chapitre «conséquences»).

Pour qu’il y ait suspension de la vie commune et donc séparation de fait, il faut des domiciles séparés et une volonté de vivre séparément.

Lorsque la séparation de fait s’effectue d’un commun accord, il est en tout temps possible de l’annuler en annonçant une reprise de la vie commune. 

Lorsque la séparation de fait est impossible ou non souhaitée, la séparation légale est une autre solution. Les époux peuvent faire appel, ensemble ou séparément, à un tribunal d’arrondissement afin de régler les modalités et les conséquences de la suspension de la vie commune au travers de mesures protectrices de l’union conjugale (MPUC) ou d’une séparation de corps. Plus d’informations à ce sujet peuvent être trouvées sur les pages internet de l’Ordre judicaire vaudois.

Conséquences

En cas de séparation de fait ou légale, les conjoints remplissent en principe deux déclarations d’impôt distinctes à partir du 1er janvier de l’année fiscale de la déclaration de séparation. Plus d’informations peuvent être obtenues sur les conséquences fiscales auprès de l’Administration fiscale cantonale.

Pour les titulaires d’un permis de séjour, une séparation peut avoir une influence sur les conditions d’octroi du permis. C’est pourquoi la séparation est automatiquement communiquée au Service de la population cantonal, autorité cantonale compétente en matière de droit des étrangers.

 

FAQ

A quelle date doit correspondre la séparation?

En principe, la date de séparation correspond au départ effectif du domicile conjugal. En cas de séparation légale, la date de séparation est celle figurant dans les documents judiciaires.

La séparation de fait est-elle définitive?

Non, une fois la séparation de fait enregistrée, le couple peut à tout moment effectuer une reprise de la vie commune.

Je me sépare et quitte le domicile conjugal. Outre la séparation, doisje aviser le Contrôle des habitants de mon changement d'adresse ou de mon départ de la commune?

Oui, en plus de la séparation, le changement d’adresse ou le départ de la commune doit impérativement être annoncé au Contrôle des habitants. Les démarches à entreprendre sont disponibles sur les pages Changements d'adresse et Départs de la commune.

 

A télécharger

formulaire

 

Sur le web

 

Renseignements

Contrôle des habitants
Tél: 024 442 92 22
Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Avantages pour le personnel communal

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